Dreadful Intents
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 (f) + Rebecca Grace Blair + REALIST

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Date d'inscription : 07/04/2019
MessageSujet: (f) + Rebecca Grace Blair + REALIST   (f) + Rebecca Grace Blair + REALIST EmptyLun 8 Avr - 0:34

Date de naissance et âge: 18 aout 1985, 31 ans  + Lieu de naissance et origines: Birkenhead, Angleterre +  Profession : Ambulancière  +  Crédit : Patrick Watson pour la citation




+ Caractère: « J'ai beaucoup changé, depuis le temps. Si vous m'avez connu au collège, vous vous demanderez surement ou sont passés le regard pétillant de malice et l'humeur enjoué de la jeune femme pleine d'avenir que j'étais alors. J'ai appris à fermer ma gueule, à réfléchir et à me mordre la langue lorsqu'il valait mieux ne rien dire. J'ai découvert beaucoup de choses à la dure, en fait. Après me l'être joué épave irresponsable au début de la vingtaine, j'ai du revenir prestement à la rigoureuse réalité quand mon copain m'a largué. J'étais une jeune femme seule avec un môme sous le bras et une aiguille dans l'autre et il n'y avait absolument personne vers qui je pouvais me tourner. Je peux vous assurer que ça vous inculque la débrouillardise en cinquième vitesse. J'ai appris a créer des ressources ou il n'y en avait pas et à m'arranger pour me tenir la tête hors de l'eau. Avec mon ex qui avait joué dans l'illégalité, la méfiance s'est doucement calqué à ma personnalité et j'en suis venu a ne faire confiance a personne d'autre que moi-même. Je me suis également découvert un franc égoïsme que j'ai pleinement assumé. Il n'y avait que mon garçon et moi qui comptaient. Rien d'autre.

Ainsi, je n'ai pas le moindre espèce de remord a user des autres pour obtenir ce dont j'ai besoin. J'ai fait ce que j'avais a faire pour que nous puissions nous en sortir, ça n'a rien de glorieux ni de pathétique, c'est la survie a sa plus simple expression. Je ne tire pas particulièrement plaisir a abuser des gens, mais si j'ai besoin de vous tromper pour aider ma cause, je n'hésiterai pas longtemps. Et depuis que le monde est partit en couille, ça m'a bien servi.

J'ai l'air d'une horrible personne, énoncé ainsi. Et c'est vrai que mon cursus papier est franchement désolant, question habiletés maternelles. Petite jeunesse monoparentale sans diplôme ni argent et accro à la cocaïne, ça n'a rien d'un curriculum enviable. Je n'avais rien pour être une bonne mère. Pourtant, je me suis occupé de ce gosse avec tout de qui pouvait me rester d'âme et de coeur. Il n'y a jamais eu un instant ou je ne l'ai pas mis au devant de ma propre existence, jamais un matin ou il n'est pas la première image à fleurir sous mes paupières avant même que je n'ouvre les yeux. Cet enfant est tout ce qu'il y a de bon en moi et je me suis toujours efforcé de lui donner le meilleur de ce que je suis. Ça n'a pas toujours été facile, car il y avait cette foutue neige magique, cette cochonnerie de poudre que je n'arrivais pas a me sortir de l'organisme. C'est le plus grand remord que j'ai jamais eu, la seule chose qui me ronge réellement l'esprit, que de penser que la coke ruinait la vie de mon fils. Je m'en veut encore, je m'en voudrais toujours.»

+ Physique: Grande femme à la taille fine, Rebecca a assurément une gueule qui se fait remarquer. Jolie mais pas dans le style conventionnel du terme, Reb doit une grande partie de son charme animal et agressif à ses yeux verts hyperexpressif. L'arcade sourcilière basse semble lui bouffer les paupières, ce qui donne à son regard un accent prononcé et ténébreux. Le nez est bien droit et un tantinet retroussé à son extrémité alors que le menton présente une discrète fossette. Les lèvres sont un autre attrait majeur de ce visage particulier, charnues et passées maîtres dans l'art du sourire prédateur. Rebecca n'est pas une poupée de porcelaine, sa peau est parsemée de fines tâches de rousseur et de grains de beautés. L'épaisse chevelure qui lui a causé tant de soucis dans son enfance assume maintenant pleinement sa couleur foncé, coulant en mèches inégales et emmêlées jusqu'à la base de ses omoplates.

Faut dire que si Reb a déboulé dans la vie avec une génétique plutôt avantageuse, ses années de déchéance n'ont pas été sans conséquences sur sa physionomie. Enfin, elle s'est majoritairement repris en main, mais son visage garde l'impact d'une vie à la dure et ses avants-bras les marques des aiguilles tremblotantes. Plusieurs tatouages parcourt cet épiderme, la majorité réalisé dans un état avancé d'intoxication, mais il n'y en a pas un qu'elle a la force de regretter.


CHAPTER ONE + THE RISE



+ Histoire: L'histoire de Rebecca débute avec une banalité désarmante. Premier enfant d'un couple ultraconservateur de Birkenhead, elle est venue ponctuer cette union d'une satisfaction du devoir accompli. Pour Mr et Mme Blair, avoir des enfants faisait parti du continuum logique d'une existence réussie. Petite Becky était un charmant bébé potelé et gazouillant qui fut immédiatement prise en charge pour être menée sur le droit chemin de l'Éducation avec un grand E. Après seulement deux ans d'existence, Rebecca perdit son statut d'enfant unique à la naissance de Violet, petit ange blond au faciès ciselé par la perfection. L'enfance des jeunes filles fut dirigée dans un cadre stricte mais suintait le bonheur. Les deux soeurs s'entendait à merveille, la maman restait à la maison pour s'occuper de la progéniture pendant que le papa brassait de l'argent dans une compagnie administrative. Elles allaient à l'église tout les dimanches, faisaient du bénévolat au centre communautaire et ne jouaient jamais avec les petits Smith de la rue d'en face qui avaient mauvaise réputation. Les deux gamines Blair étaient un exemple de réussite parentale, une fierté à exhiber dans les dîners spaghettis de la pastorale pour rendre jaloux les autres parents.

Car les Blair avaient tous les attributs pour être enviés. Propriétaire d'une magnifique maison entourée d'une clôture de pierre sur Kingsmead Road, de trois voitures, d'un voilier et d'un labrador qui ne jappe pas sur le facteur et qui ne saute pas les chiennes des voisins, les Blair puaient le bonheur. Si la perfection était quelque chose qui venait naturellement à Violet, Rebecca avait plus de difficulté à s'y conformer instinctivement. Cela ne posait pas trop problèmes dans ses premières années de vie, mais l'entrée à la petite école marqua le début d'une épreuve de tous les jours pour l'aînée qui vivait maintenant dans la criante constante de ne pas correspondre aux hauts standards de ses parents. Car si on n'est pas une bonne fille, on n'a clairement pas de raison de continuer d'exister en ce monde.

Et en vieillissant, petite Becky commençait à voir qu'il n'était pas si facile d'être une bonne fille. Alors que Violet récoltait des exclamations de joie en demandant la permission de s'inscrire à un cours de ballet, Rebecca ne gagnait que des froncements de sourcils contrariés en disant à ses parents qu'elle avait essayé l'escalade à l'école et qu'elle aimerait bien suivre une formation. Si Mr et Mme Blair pleurèrent de joie en assistant au premier concert de piano de la cadette, Becca fut promptement rabrouée lorsqu'elle évoqua l'idée de suivre des cours de violoncelle («et tu crois que ton père va te laisser t'écarter les jambes sur un bout de bois devant tout le monde? Un peu de classe, Rebecca, cet instrument n'est pas pour une jeune fille bien!»). Et lorsque les professeurs de Violet vantaient ses interventions calmes et intelligentes, ceux de Rebecca notaient plutôt sa tendance a rétorquer avec acidité à ses petits amis. Alors que tout semblait facile pour sa jeune soeur, Reb peinait à saisir ce que ses parents attendaient d'elle tout en étant satisfaite de son embryon de vie. Et la jeune fille avait une théorie capillaire bien précise pour expliquer ce phénomène.

Car voyez-vous, si vous aviez pénétré dans la majestueuse demeure des Blair et que vous aviez posé le bout des fesses sur un fauteuil en cuir hors de prix dans le salon, vous auriez nécessairement fini par poser les yeux sur le grand portrait familial accroché au dessus du foyer. Et immanquablement, votre regard aurait été attiré par la seule tâche sombre de la photographie. Dans ce décor artificiel immaculé ou Maman et Violet rayonnaient de blondeur et ou Papa avait sacrifié ses cheveux au stress du travail, Rebecca jurait comme mouche noire sur neige blanche avec son abondante chevelure d'ébène.

Et alors que la petite fille ne comprenait pas pourquoi sa soeur réussissait si aisément à être une bonne fille alors qu'elle même échouait lamentablement, la seule explication que son cerveau juvénile put concevoir fut cette différence physique si évidente. Maintenant convaincue que sa tare était de nature congénitale, Rebecca conclu donc que le mieux était d'épier sa soeur et de faire exactement comme elle. Et tout d'un coup, les choses se portèrent beaucoup mieux. Les parents étaient heureux, tout semblait un peu plus simple et Reb n'avait plus cette angoisse constante de décevoir. Lorsque la sournoise pensé qu'elle avait davantage l'impression de jouer un rôle que de réellement vivre venait la titiller, Becky la renvoyait au fond de son crâne. Si c'était le prix pour une être bonne fille, il valait nécessairement la peine d'être payé.

Petite Becky grandit et devint une jeune fille sociale mais convenable, brillante mais bienséante. Elle était impliquée dans le comité étudiant, faisait de l'aide au devoir tout en figurant en permanence au tableau d'honneur et performait dans le club de course de son école (elle aurait aimé faire de la natation, mais elle supposait que ses parents n'apprécieraient pas l'idée du maillot de bain). À ses 15 ans, elle demanda à sa mère la permission de se teindre les cheveux en blond, et après mainte supplications, réussi enfin à corriger l'ultime erreur capillaire qui l'isolait de sa famille. Blondinette Rebecca fut tout de suite un peu plus heureuse. C'était maintenant avec la satisfaction du devoir accompli qu'elle contemplait le portrait familial au dessus du foyer qui brillait par son uniformité.

L'adolescence se révéla donc être une période particulièrement facile pour Rebecca. La jeune femme se faisait facilement apprécier partout elle allait et performait dans tout ce qu'elle faisait. A ses 17 ans, elle commença à se rapprocher de Brandon, un étudiant de son âge. Il était exactement tout ce que pouvait rêver une jeune fille, beau et blond (évidemment) comme un Adonis, sympathique et sportif. Il jouait à la crosse, voulait devenir avocat, se proposait pour faire la vaisselle et complimentait toujours le boeuf Wellington de Mme Blair, bref ses parents l'adoraient.

Brandon était charmant, intelligent et poli. Rebecca était jolie, brillante et respectable. Leur union tombait sous le sens.

La fréquentation devint donc officielle sous la bénédiction parentale et Reb posa un premier pied sur le chemin de la vie de bonne citoyenne que ses géniteurs traçaient pour elle depuis sa naissance. Brandon était respectueux et croyant, donc mis à part quelques séance de tripotage prestement confessé le dimanche suivant, leur relation demeura prude. De toute façon, et c'est bien connu, aucune bonne fille ne fait ça avant le mariage.

A la fin du secondaire, Reb explosa la fierté parentale en recevant une lettre d'acceptation à l'école de médecine de l'Université de Liverpool. Un médecin dans la famille! Un médecin et un avocat blond! L'avenir n'était que porteur de délicieuses promesses et c'est avec le vent dans les voiles de sa vie que Becca traversa la Mersey pour devenir Liverpuldienne. Bien que Brandon ait également été admis à Liverpool, tout le monde approuva immédiatement que de vivre ensemble dépassait de beaucoup les limites du respectable. Blondinette prit donc un appartement avec trois de ses amies (une sorority était évidemment hors de question) et débuta son premier trimestre avec confiance. Et même si les cours étaient difficiles, elle se débrouillait plutôt bien. Enfin, pour la première fois de sa glorieuse vie, Rebecca vivaient ses premières nuits blanches et crises de larmes face à une mauvaise note, pris quelques cachets de benadryl pour mieux dormir avant un examen et passa quelques semaines en fin de session à ne se nourrir que de ramen et d'oeufs au micro-onde. Alors que de tels comportements n'auraient jamais été toléré chez elle, Reb relâchait la soupape pour la première fois depuis des années et se permettaient nombres de petit larcins. Rien de dramatique, et rien de permanent, toutefois. La première année s'écoula à toute vitesse et rapidement, la jeune fille revenait passer l'été chez elle, satisfaite de ce qu'elle était en train de devenir. Malgré la pression scolaire, sa relation avec Brandon était toujours parfaite, le garçon étant aussi mortellement gentil et compréhensif sur tous les plan. La deuxième année d'université s'amorça avec la même confiance.

Et c'est à peu près là que la vie parfaite de Rebecca Grace Blair a commencé à se casser la gueule.


CHAPTER TWO + THE FALL


La deuxième année de médecine avait pourtant bien commencé. Reb était arrivée gonflée à bloc, motivée par les compliments dégoulinants d'élitisme de ses parents, et avait avalé les premières semaines sans difficulté. Et tout alla parfaitement bien jusqu'à une certaine fête universitaire. Reb ne fréquentait à peu près jamais ce genre de rassemblement aux levées de coudes légendaires, mais il lui arrivait après un examen particulièrement difficile de se laisser attendrir par ses amies et d'y faire un tour.

Et c'est un soir d'octobre qu'elle à rencontré Rhys.

Rhys faisait contraste sur la bande de jeunes étudiants un peu émechés mais visiblement de bonne famille. Il avait l'air plus vrai et dégageait d'une aura de canaille avec son jeans troué, ses avants-bras tatoués et sa barbe de quelques jours. Une véritable ode au mauvais garçon.

Et oh, tout le monde sait qu'il n'y a rien de plus attirant pour une bonne fille qu'un mauvais garçon.

Il était tout le contraire de Brandon. Et cela lui plu aussitôt. Rhys avait un côté ténébreux et cynique, un humour noir grinçant et un jem'enfoutisme essoufflant. Le mec avait lâché les études mais traînait encore avec plusieurs types d'une fraternité et fréquentait régulièrement les soirées universitaires. Il n'avait que 25 ans, mais il semblait déjà avoir tout vu, tout goûté et tout expérimenté. Reb buvait ses paroles, gorgée jusqu'à la moelle d'histoire de voyages et d'audace. Il la regardait comme elle ne s'était jamais sentie regardée auparavant, il lui parlait comme personne ne l'avait fait jusque là. Sous sa voix rauque et ses mots charmeurs, Becky voyait naître des rêves de textures, de couleur et de saveur qu'elle n'avait jamais espérer découvrir. Il disait qu'elle n'était pas comme les autres, qu'il voyait en elle un oiseau aux ailes trop grande dans une cage trop petite et elle l'écoutait bouche-bée, soudainement éprise d'une liberté ravageuse. Blondinette Rebecca n'était plus si heureuse tout d'un coup dans ce costume de fille parfaite qu'elle s'était cousue à même le corps et qui lui semblait d'un coup terriblement étroit. Tout les beaux concepts restrictifs et respectables que ses parents avaient coulé dans les fondation de son éducation s'effritaient entre les jointures tatouées de Rhys.

Reb commença a fréquenter avec plus d'assiduité les soirées universitaires, revoyant chaque fois Rhys avec un mélange d'excitation et de crainte. C'est à peu près là qu'elle a commencé à boire un peu plus fréquemment et à accepter les joints qu'on lui tendait. Rien de bien méchant, rien qui sortait de l'ordinaire. Mais elle commença également à rencontrer Rhys à l'extérieur des fêtes, pour un café, une soirée au cinéma, une marche dans un parc. Étonnamment, il ne chercha pas à la sauter à la première occasion. Au contraire, ils passaient des heures à discuter ensemble, plus ou moins gelés, à reconstruire le monde et à le voyager par les mots. Rhys était sincèrement intrigué par cette apparente jeune fille fade de bonne famille qui lui semblait avoir une véritable nature fascinante. Enfin, c'est ce que Reb aimait croire.

Quand il apprit qu'elle n'était pas réellement blonde, il lui dit qu'elle serait sans doute bien plus belle en brune. Et pour la première fois depuis ses 15 ans, elle retourna à sa tare capillaire. Sans regret et sans doute.

Quand il lui proposa un cachet d'ecstasy, il lui dit qu'elle pouvait lui faire confiance. Et elle l'avala aussitôt.

Sans regret et sans doute.

C'est à peu près là que sa session commencé à décliner. Elle manquait des cours, passait de plus en plus de temps avec Rhys et sa bande, fumait de manière quotidienne maintenant. Aux vacance de Noël, elle menti à ses parents et à Brandon, prétextant un stage pour partir à Berlin avec Rhys. Jamais de toute sa vie elle ne s'était sentie aussi heureuse et vivante. Becca s'efforça d'enfreindre toute les lois que ses parents lui avaient imposés en un lapse de temps le plus court possible. Elle bu, elle fuma, prit sa première ligne de cocaïne, se fit tatouer la cheville et coucha avec Rhys.

Rebecca Grace blair n'était officiellement et irrévocablement plus une bonne fille.

La session suivante s'avéra un véritable désastre au point de vue académique. Elle ne se pointait pas au tier des cours, négligeait ses devoirs et passait tout son temps chez son nouveau copain. Elle n'avait pas proprement rompu avec Brandon, mais après un engueulade particulièrement cruelle ou elle lui hurla à la tête qu'elle l'avait trompé, il cessa complètement de lui parler. Tant mieux, elle n'en pouvait plus de sa gentillesse superficielle et de son tempérament de plante verte. Tout d'un coup, il lui semblait que toutes les personnes qu'elle avait connu avant Rhys n'était que des coquilles vides, que des simulacres de personnes qui n'existaient qu'à moitié.

Peut-être que Blondinette Becky se croyait heureuse, mais Brune Becca voyait enfin les choses en face.

Au Spring Break, elle partit en Écosse avec son amant malgré l'insistance de ses parents qui voulaient la voir après avoir eut vent de sa rupture avec Brandon et de son comportement inadmissible. A son retour, les géniteurs étaient postés à son porche, furieux comme jamais elle ne les avait vu. L'argumentaire fut agressif, mais Becca savait qu'elle ne pouvait continuer de se payer la belle vie à Liverpool sans l'aide financière de ses parents. Elle réussi donc à éteindre le feu, dissimula plusieurs faits, et altéra quelques autres, et finit par proclamer que ses mauvaises notes étaient reliées à l'insistance que Brandon portait à brimer sa chasteté et au trouble que cela lui causait. Ses larmes et promesses furent apparement convaincantes car ses parents s'en retournèrent finalement sans avoir causés trop de dégâts. Et dès le lendemain, elle retourna chez Rhys.

A ce niveau, rien n'était encore irrécupérable. Becca aurait pu se remettre sur les rails, peut être même sauver son année scolaire ou du bien redoubler et se reprendre l'an suivant. Peut-être qu'elle aurait comprit que Rhys n'était pas le genre de mec avec qui on construit une vie et une famille, et si elle n'aurait jamais pleinement absorbé le mode de vie de ses parents, elle aurait pu s'en tirer plutôt respectablement.

Mais un test de grossesse positif explosa cette ultime rédemption.

Rebecca ne voulait pas avorter, mais elle ne voulait pas non plus de ce bébé. Lorsqu'elle se résolu à en parler à ses parents, espérant que malgré leur colère ils la supporteraient dans un procédure d'adoption, elle réalisa à quel point elle avait tord. Mr. et Mme Blair n'était pas en colère.

Ils étaient effroyablement et outrageusement furieux.

Rien ne parvint à les calmer et lorsqu'elle reçu les premières insultes par la tête, Reb décida que la mascarade avait assez duré. Pour la première fois de sa vie, elle se campa sur ses pieds et hurla à ses parents toute la haine qu'elle avait accumulée et que Rhys avait doucereusement attisée dans la dernière année. L'engueulade dura une éternité, plusieurs limites furent complètement atomisées et les mots dépassèrent clairement la pensée. Quand son père lui hurla de partir et de ne jamais revenir, Becca ne se le fit pas dire deux fois et quitta pour la dernière fois de sa vie la jolie maison de Kingsmead Road.

Comme elle n'avait maintenant plus d'argent pour payer le luxueux appartement près de l'université, elle emménagea avec Rhys dans un logement crado non loin du Wapping Dock. Il n'était franchement pas enchanté par l'idée d'un poupon mais sous le discours mielleux limite désespéré de sa copine, il finit par accepter de l'accompagner dans la grossesse, du moins jusqu'à une éventuelle adoption. Sous le besoin croulant d'argent, Reb abandonna définitivement ses études pour prendre un petit boulot de serveuse dans un pub.

La glorieuse médecin en devenir qui servait de la bière à une bande d'irlandais alcoolisés et insistants. Elle serrait les dents en voyant la direction que prenait sa vie, mais tout ça était bien mieux que le scénario superficiel qu'elle avait quitté. Au moins, elle était complètement libre.

Pour répondre aux troubles financiers dans lesquels ils étaient plongés jusqu'au cou, elle cumulait les jobs à temps partiel, oeuvrant comme serveuse, concierge, vendeuse, plongeuse et quelques autres trucs plus ou moins légal. Au fil de sa grossesse, Reb réussit à ne pas trop déconner. Quelques cigarettes et quelques joins, une ou deux verres, mais compte tenu de l'ambiance de déchéance dans laquelle elle baignait, elle s'est plutôt bien démerdé.

Car Rhys et ses amis ne se contentait habituellement pas seulement de quelques consommations.

Becca réalisa rapidement que si son copain n'était pas si pire, sa bande était nettement plus enfoncé dans l'illégalité. Elle n'osa pas manifester sa désapprobation et se contenta de ramasser Rhys lorsque son corps le trahissait au profit des fantasmagoriques illusions de la dope.

Elle réussit néanmoins à mener sa grossesse à terme sans véritables soucis. Le 19 janvier, Rebecca mit au monde un gros garçon bien vigoureux de 9 lbs 2 aux grands yeux verts. Dès qu'on posa son fils contre sa poitrine, la nouvelle maman su qu'elle ne pourrait jamais s'en séparer et que rien désormais n'aurait plus d'importance que le petit paquet sanguin et bruyant qu'elle serrait contre elle.

Sebastian David Blair était la plus belle chose du monde.

Sebastian pour Bach, David pour Bowie, elle marqua l'enfant de ses goûts musicaux dès qu'elle le vit, lui faisant déjà une petite place dans sa vie. L'adoption fut donc logiquement hors de question.

Rhys râla mais Reb refusait de démordre. Elle lui proposa finalement d'inscrire que le père était inconnu, ce qui le libèrerait de toute forme d'obligation financière à son égard. Il accepta et Becca pu garder son bébé, déjà émerveillée par ce petit être si parfait.

Le rêve duveteux des premiers jours ne dura pas bien longtemps. Le paquet était arrivé sain et sauf à destination mais il y avait une bouche de plus à nourrir et des dettes de drogue à respecter. Reb s'exténua à la tâche, s'efforçant de s'occuper de son poupon naissant tout en bossant un nombre d'heures max par semaine pendant les six premiers mois. Lorsqu'elle arrêta d'allaité et que le petit commença à faire ses nuits, Reb se dit qu'elle avait bien le droit à un petit joint de temps en temps pour s'aider à mener cette vie de fou.

Seulement, et c'était prévisible, le petit rouleau occasionnel de chimères fut rapidement remplacé par un comprimé ou deux d'illusions nettement plus massive. Et quand les petites pilules ne furent plus suffisantes pour pallier à la fatigue et au stress, elle commença à s'éclairer les fausses nasales avec une ou deux lignes de poudreuse. Et un soir de fête ou elle était particulièrement malléable, elle laissa quelqu'un lui foutre une aiguille dans l'avant-bras et lui injecter une dose bien serrée de bonheur.

Un jour, le connerie de trop fit déborder le vase. Un mec endetté et en manque débarqua dans l'appart de Rhys, la prit en otage, menaça de la buter elle et le môme si le dealer ne fournissait pas illico du stock pour ses narines. Des copains de Rhys débarquèrent, le truc a complètement dégénéré, Becca fut atteinte par un coup de feu et elle regarda son amant descendre le type à coup de couteau. Elle réussit à garder son sang froid, attendit la nuit et se barra avec son bébé et tout le fric qu'elle pu trouver dans l'appartement.

Rester à Liverpool était hors de question, retourner à Birkenhead était impossible, Rebecca se lança donc dans l'inconnu et pris un train pour Manchester. Elle réussit à louer un minuscule sous-sol dans Cheetham Hill et à dénicher un emploi dans un dépanneur ou on l'autorisait à garder Seb avec elle.
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