Guide medical

Infestation externe de la peau par les poux, contagieuse et désagréable en raison des démangeaisons qu'occasionnent les morsures des poux.

Symptômes
- Présences d’œufs (lentes) fixés à la base des cheveux
- Présence de poux vivants
- Vives démangeaisons

Complications
- Infection (par les lésions occasionnées par le soulagement des démangeaisons)
- Urticaire, croute sur le cuir chevelu, tuméfaction des ganglions lymphatiques du cou.

Il existe bien quelques shampoings insecticides et ovicides spécialisés dans l’élimination des lentes et des poux, mais le moyen le moins onéreux demeure l’épouillage manuel ou bien le rasage complet du crâne. Sans traitement, la pédiculose ne se résorbera pas d’elle même. Bien que la présence de poux puisse bel et bien refléter un certain manque d’hygiène, la nature contagieuse de cette maladie la rend très difficile à contenir.

Aussi appelé malaria, le Paludisme est une maladie infectieuse due à un parasite, propagée par la piqûre de certaines espèces de moustiques.

Symptômes
- Fatigue généralisée,
- Perte d'appétit,
- Vertiges,
- Céphalées,
- Troubles digestifs (embarras gastrique), nausées, vomissements, douleurs abdominales,
- Diarrhée,
- Myalgie (douleur musculaire) diffuse.
- Fièvre,
- Tremblements intermittents,
- Arthralgies,
- Signes d'anémie causée par l'hémolyse,
- Hémoglobinurie,
- Convulsions,
- Ictère.

Infection du cuir chevelu par un champignon microscopique du groupe des dermatophytes. Les teignes sont contagieuses et transmissibles soit de l’animal à l’homme, soit d’un malade à une personne saine (par un peigne contaminé, par exemple). Elle n'est pas une maladie grave mais elle est particulièrement gênante, irritante et inesthétique.

Symptômes
- Plaques arrondies, rougeâtres et recouvertes d’une croûte grisâtre
- Cheveux très court, cassant à la racine
- Démangeaisons

Complications
- Surinfection dûe au grattage intensif

Le traitement comprend le rasage des zones atteintes et la prescription, pendant un ou deux mois d’antifongiques (terbinafine, imidazolés, griséofluvine) par voix orale.  En l’absence de traitement, ces plaques s’agrandissent progressivement, les bords, en périphérie, deviennent écailleux alors que la peau, au centre, paraît normale.

La Gale, scabiose ou mal de Sainte-Marie est une affection cutanée contagieuse due à des parasites de l’ordre des acariens, les sarcoptes. Les femelles sarcoptes creusent des tunnels dans l’épaisseur de la peau et y pondent leurs œufs. Ceux-ci donnent naissance à des larves, qui deviennent adultes et se reproduisent sur l’épiderme. La contamination s’effectue par contact physique direct (rapport sexuel, etc…) ou par l’intermédiaire d’objets contaminés (draps, couvertures…)

Symptômes
- Démangeaisons au coucher, ou après un bain chaud
- Érythème
- Vésicules sur la faces latérales de doigts, sur les poignets
- Petits sillons sinueux plus ou moins sombres, de 5 à 10 mm de long, terminés par l'« éminence acarienne » et siégeant dans les espaces interdigitaux, sur les poignets et aussi autour des mamelons chez la femme, sur le fourreau de la verge chez l'homme, à la plante des pieds chez le nourrisson.

Complications
- Eczéma

La Gale qualifiée d’humaine (transmission d’humain à humain) ne guérit pas spontanément, contrairement à la gale non humaine (transmission de végétaux ou d’animaux à l’humain). Plusieurs médicaments sont utilisés pour guérir cette maladie, notamment le benzoate de benzyle, les pyréthrines ou encore l’ivermectine. Lorsque le malade se gratte trop et cause une surinfection, des antibiotiques peuvent également être employés. Comme le diagnostique peut parfois être difficile à poser, il est utile de savoir que Le bicarbonate de sodium est très efficace (de par son action sur les acariens), non pour éradiquer les femelles mais au moins les mâles et limite d'autant les démangeaisons. En attendant un diagnostic plus fiable, un traitement provisoire, retardateur de l'infestation, permet alors d'une part de faire cicatriser rapidement les plaies consécutives au grattage, d'autre part de réduire la copulation des sarcoptes et donc leur reproduction : les préparations à base d'un mélange de glycérine et d'allantoïne, faciles à se procurer dans le commerce, révèlent en l'occurrence une certaine efficacité Suite au diagnostique, il faut effectuer le lavage à 60 °C minimum de tous les vêtements utilisés ou portés durant les 3 ou 4 jours précédent. Leur désinfection sera réalisée avec une poudre antiparasitaire, laissée 48 h, et si possible en les isolant dans de grands sacs poubelles, qui permettront d'éviter la contagion de nouvelles cibles particulières. Quant à la literie et matelas, il doit être traité par une poudre acaricide. On peut également utiliser cette poudre pour les fauteuils et canapés, sièges de voitures… La survie du parasite à l'extérieur de l'hôte (Sarcopte adulte = 24 à 48 heures ; Larves = 5 jours ; Œufs = 10 jours) explique de nombreux cas de recontamination suite à un traitement par ailleurs efficace.
La guérison est obtenue en règle générale après 2 à 3 cures à 15 jours d'intervalle. Il peut persister un prurit post-scabieux alors même que le parasite a été éradiqué. Ceci peut générer des traitements inutiles, à éviter.

Infection touchant surtout les enfants et se transmettant par voix aérienne rapprochée (goutelette de salive). Le bacille responsable agit doublement, d’une part en se multipliant localement au niveau du pharynx, d’autre part en élaborant une toxine qui atteint le myocarde et le système nerveux. L’incubation dure de 1 à 7 jours.

Symptômes
- Inflammation des ganglions sous-maxillaires
- Angine subfibrile
- Fatigue importante
- Membranes grisâtres et luisantes sur les amygdales et le palais

Complications
- angine maligne
- hémorragie des membranes du larynx
- paralysie du voile du palais
- Importante tuméfaction du cou
- Troubles visuels
- Trouble de language par le larynx obstrué
- Gêne respiratoire
- Inflammation du muscle cardiaque

Le traitement consiste habituellement en une injection de sérum antidiphtérique et en l’administration quotidienne d’antibiotiques. Bien soignée, la maladie évolue favorablement, et le malade cesse d’être contagieux après quelques jours de traitement et est pleinement guérie après un mois.

Affection de la cornée, d’origine inflammatoire ou infectieuse, très souvent associée à une conjonctivite. Il en existe deux types distincts. Les kératites ulcéreuse se caractérisent par une atteinte des couches superficielles de la cornée alors que la kératite interstitielle concerne les couches plus profondes de la cornée.
Symptômes
- Douleurs occulaires foudroyante (sensation d’un corps étranger)
- Rougeur et opacité de la cornée
- Gêne à la lumière (photophobie), larmoiement
- Baisse de l’acuité visuelle (lorsque l’atteinte est centrale)
- Mirco-ulcères très douloureux, nodules sous la cornée

Le traitement diffère selon si la kératite est ulcéreuse ou interstitielle. Dans le premier cas,  on doit d’abord procéder à l’extraction du corps étranger sous anesthésie, puis appliquer des collyres cicatrisant et des collyres antibiotiques. Les kératites interstitielles peuvent quant à elle être traitée avec des corticostéroïde.

Infection cutanée bactérienne qui est également autoinoculable et non immunisante. Il est légèrement contagieux et ne surgit pas suite à un manque d’hygiène, comme le veut une croyance populaire. Chez l’adulte, un impétigo témoigne presque toujours de lésions cutanées préexistantes car les bactéries s'introduisent dans la peau à travers les lésions diverses. On peut ainsi voir apparaître l'impétigo à la faveur de diverses maladies de peau (eczéma, gale, pédiculose), ou simplement à la suite d'égratignures ou de piqures d'insectes. L'impétigo apparaît surtout au niveau du visage, notamment sur le pourtour du nez et de la bouche mais il peut cependant apparaître sur d'autres parties du corps comme le cuir chevelu, les bras et les jambes.

Symptômes
- Lésions

Complications
- Infection sévère à streptocoque ou à staphylocoque
- Nécrose épidermique (perte de lambeaux de peau)

Lorsque les lésions sont très peu étendues, un simple traitement local sur le ramollissement des croutes, avec de l’eau de Dalibour et des antiseptiques. Toutefois, un traitement par antibiotiques est généralement plus efficace. Pour des lésions peu étendues, on utilise, après avoir ramolli les croutes avec de la vaseline, des crèmes (Fucidine) ou des pommades (Retapamulin, Mupirocine) antibiotiques. Dans le cas ou les lésions couvrent plus de 2% de la surface corporelle, on emploi plutôt un antibiotique général, tel que la Macrolide, l’Acide fusidique et la Pénicilline. L’impétigo est généralement guéri en moins de deux semaines et ne laisse aucune cicatrice, sauf en de très rares cas.

Maladie grave et potentiellement mortelle, généralement causée par la contamination d'une plaie par des spores notamment retrouvées dans les sols, dans la poussière, sur les plantes, sur les objets rouillés, dans les selles animales et dans 10 à 25 % des selles humaines. Les spores pénètrent dans l’organisme par une plaie et peuvent y survivre des mois voire des années. Si les conditions sont adéquates, (comme dans le cas d’une plaie profonde, d’abrasion cutanée, de brûlures ou d’engelures, de chirurgie, d’avortement, d’otite ou de toxicomanie intraveineuse), la spore germe sécrète la toxine responsable de la maladie. Le tétanos se décline en trois types, soit le tétanos généralisé (touchant tout le corps ; dans 80 % des cas, et la plus grave), le tétanos localisé à un membre ou à un groupe musculaire, et le tétanos localisé à la tête (tétanos céphalique, atteinte des nerfs crâniens). La forme néonatale est, le plus souvent, un tétanos généralisé chez le nouveau-né qui apparait environ 12 jours après le sectionnement du cordon ombilical, en cause le contact avec une solution ou instrument souillé par des spores du bacille tétanique. La forme néonatale est généralement mortelle. La durée d'incubation de la maladie varie de 1 à 2 semaines. L'état de conscience n’est pas altéré par le tétanos

Symptômes (dans l’ordre habituel d’apparition) :

- Chez le bébé, débute par le refus de téter
- Douleur et difficulté à la déglutition
- Douleur dans la nuque
- Blocage de la mâchoire en position fermée
- Rictus du à la contraction des muscles faciaux
- Hyper extension de la nuque et du dos dos par contraction des muscles paravertébraux
- Respiration abondante
- Spasmes généralisés (membres supérieurs en flexion et membres inférieurs en extension) déclenchés par n’importe quel stimuli (bruit, lumière, touché) ou spontanément dans les formes les plus graves.
- Arrêt respiratoire dus aux spasmes de la musculature respiratoire et du larynx. (Décès inévitable sans moyen de réanimation)
- Hyper/hypothermie, hyper/hypotension artérielle, problèmes cardiaques (Décès inévitable sans soins adéquats)

Complications possibles :

- Fractures ou luxations dues à la violence des spasmes
- Rétention aiguë d’urine et des fèces par la contraction des sphincters
- Infections bactériennes, pneumonie, embolie pulmonaire, déshydratation, dénutrition, apparition d’escarres (…).

La guérison complète peut prendre de quelques jours à quelques semaines, selon le traitement utilisé. La vaccination est ** La létalité du tétanos est d’environ 30 % mais la majorité des atteint guérissent spontanément. De plus, l’infection n'est pas immunisante, ce qui signifie qu'il est possible d'être infecté plusieurs fois.

Infection des poumons qui peut se révéler mortelle pour les enfants, les personnes âgées et les personnes immunodéficiences. Si l’air pollué peut favoriser son développement, la Pneumonie demeure une infection bactérienne. Elle engendre l’accumulation de pus et de sécrétion dans les alvéoles pulmonaires, ce qui diminue l’efficacité de l’oxygénation du sang et entraine un disfonctionnement dans le mécanisme de respiration.

Symptômes
- Toux
- Douleur latérothoracique augmentant à l’inspiration
- Fièvre (39-40˚C), frissons et grande fatigue
- Détresse respiratoire
- Expectoration (sécrétions par la toux)

Complications possibles

Le traitement repose sur la prise d’antibiotique (péniciline) à forte dose par injections dans les premiers jours, puis en comprimés pour les quinze jours suivants. Dès lors, la fièvre disparaît en 24 à 48h et la guérison est habituellement obtenue en quelques jours.

Maladie causé par un croisement de la chaine alimentaire avec la chaine des excréments. Ainsi, tout contact avec des objets, de la nourriture ou de l’eau contaminée par des matières fécales humaines peut entrainer cette toxi-infection. Si 75% des infectés ne présentent aucun symptôme, la forme majeure se révèle toutefois mortelle dans plus de la moitié des cas en l’absence de traitement. Le choléra est une maladie qui se manifeste quelques jours après l’ingestion et peut tuer un adulte en bonne santé en quelques heures. Habituellement, les enfants et les personnes immunodéprimées sont les plus à risque de mourir de cette infection.

Symptômes
- Vomissements
- Diarrhée très abondante (50 à 100 par jours) et très liquide (10 à 20 litres dans le pire des cas)
- Selles incolores et inodores
- Crampes et douleurs abdominales

Complications
- Insuffisance rénale
- Sévère déshydratation
- Baisse de pression, acidose, hypokalémie, perte de sels et minéraux

Le traitement consiste essentiellement en une réhydratation, qui maintient le malade en vie le temps qu'il guérisse spontanément en quelques jours. Conjointement, des antibiotiques peuvent être administrés afin de limiter la diffusion des germes. La prévention est essentiellement un renforcement de l’hygiène au niveau de la disposition des matières fécales. Il est important de noter que sans traitement, la déshydrations a de très grande chance d’entrainer la mort du malade.

Maladie infectieuse du côlon chez l’humain, qui peut être grave, aiguë ou chronique. Elle est provoquée par contact avec des objets infectés, tels que vêtements, coupe-ongle, bouton de porte, siège de toilette ou, pour la forme plus grave, par contact avec de l’eau contaminée. Cette forme est mieux connue sous le nom de tourista. De façon plus concrète, le parasite causant la dysenterie vit dans l’intestin humain et se retrouve dans les selles. C’est donc un contact, direct ou non, avec des matières fécales qui peut éventuellement entrainer cette infection.

Symptômes
- Diarrhée
- Sang, mucus ou glaires dans les selles
- Crampes abdominales
- Vomissements

Complications
- Infection du foie, des poumons et du cerveau
- Déshydratation et chute de pression
- Hémorragie interne et péritonite

La dysenterie et ses complications sont habituellement traitées à l’aide d’antibiotiques antiparasitaires (Métronidazole, Trinidazole…) ainsi qu’avec du repos, une alimentation adaptée et une bonne hydratation. Même en l’absence de soin, le malade commence à guérir lentement après une dizaine de jours de symptômes. Toutefois, il arrive que l’infection s’aggrave après ce délai et conduise vers les plus redoutées des complications, soit une hémorragie interne ou une inflammation du péritoine, qui conduisent généralement toutes deux à une mort très rapide. Le meilleur moyen de prévention contre la dysenterie est un renforcement de l’hygiène, principalement au niveau des matières fécale.

To Come

Carence en vitamine C qui entraine habituellement la mort sans soin. Cette maladie potentialise considérablement toutes autres pathologie, les plus bégnines pouvant ainsi devenir mortelle en présence du scorbut.

Symptômes (dans l’ordre d’apparition)
- Fatigue
- Oedèmes aux membres
- Hémorragie du nez et des gencives
- Nombreuses ecchymoses apparaissant spontanément
- Perte des dents par déchaussement.

Complications
- Infection respiratoire
- Épuisement

Évidemment, le seul moyen de traiter cette carence est de la combler à l’aide d’un apport quotidien en vitamine C (chou, orange, citron, épinette, poivron…).

Due à une carence en vitamine B3. Le Pellagre existe dans les régions ou l’alimentation est riche en maïs et faible en protéines animales. Sans traitement, l’issue est généralement la mort.

Symptômes
- troubles cutanés (rougeurs, démangeaisons, épaississement de la peau, desquamation aux zones exposées au soleil )
- trouble digestif (diarrhée, vomissement)
- troubles mentaux (insomnie, maux de tête, confusion, dépression, trouble de la mémoire, atteinte des nerfs des membres inférieurs)

Complications
- démence
- paralysie

Le traitement repose sur l’administration de vitamine B3 et sur un régime suffisamment riche en protéine animale.

Plus d’informations ici

Faible concentration en sucre (glucose) dans le sang. Les diabétiques sont particulièrement a risque d’en souffrir.

Symptômes
- Tremblements
- Sueurs, transpiration
- Irritabilité
- Anxiété
- Nausées, malaise
- Faim urgente
- Pâleur

Complications
- changement d’humeur
- Faiblesse, fatigue
- Difficulté de concentration
- Diminution du jugement, confusion
- Démarche chancelante
- Maux de tête, étourdissement
- Évanouissement

Le traitement le plus simple consiste en l’ingestion de sucre, que ce soit un morceau de chocolat ou du miel. Ces aliments permettent de faire remonter rapidement la glycémie, mais l’ingestion de protéine est également nécessaire afin de maintenir une concentration adéquate. Du fromage serait par exemple tout indiqué.

Rupture d’un os quelconque. Elles peuvent survenir suite à un choc ou une chute appliquant une force sur un os. Une fracture est dite ouverte lorsqu’il y a communication entre le foyer de la fracture et le milieu extérieur.

Symptômes
- Douleur apparue brusquement et localisée
- Impossibilité d’effectuer certains mouvements
- Déformation du membre
- Possible présence d’hématome

Complications possibles
- Infection (fracture ouverte seulement)
- Cal vicieux (consolidation de l’os en mauvaise position)
- Pression de l’os fracturé sur un vaisseau sanguin, donc interruption de l’irrigation (nécrose et perte d’un membre possible)
- Perforation d’organes vitaux (fractures des côtes seulement, possibilité d’hémothorax ou de pneumothorax)
- Section de la moelle épinière, entrainant une immobilité complète ou partielle (fracture de la colonne vertébrale seulement)

Les fractures se consolident par elles-mêmes au bout de quelques semaines, mais l’os prend beaucoup plus de temps avant de regagner une solidité optimale. Ce temps vari selon l’os et la gravité de la fracture. Pour éviter une malformation ou une fragilisation de l’os, le traitement employé est habituellement un plâtre chirurgical. Pour les fractures moindres, une attelle peut également être utilisé.

A faire

A faire

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A faire

A faire

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Nécrose des tissus. Elle est causée par une obstruction artérielle par embolie, un choc, une infection, une plaie, une intervention chirurgicale ou par l’exposition à un froid intense. Son origine est le plus souvent liée à l’interruption prolongée ou au ralentissement extrême de l’irrigation sanguine. Dans les siècles passés, les blessures de guerre mal traitées et infectées amenaient les victimes à la gangrène puis à l'amputation d'un membre. En l’absence d’apport d’oxygène, les tissus meurent, puis se putréfient. Même si la gangrène peut affecter toutes les parties du corps, les zones les plus fréquentes sont les extrémités (orteils, doigts, pieds, mains). Cette maladie n’est pas contagieuse, mais elle se répand très rapidement dans le corps du malade et peut rapidement mener au trépas car le membre nécrosé devient une source d’empoisonnement pour le reste de l’organisme.

Symptômes (ans l’ordre d’apparition)
- Perte de sensibilité et de mobilité du membre atteint
- Arrêt de l’irrigation sanguine dans le membre (peau froide au touché)
- Noircissement de la peau, nécrose

Complications (gangrène gazeuse)
- Apparition de bulles remplies de liquide violet nauséabond
- Fragilisation de la peau, coloration marron ou noire de l’épiderme
- Augmentation de la température corporelle et de la fréquence cardiaque
- Douleur et fatigue intense, diminution de la tension artérielle
- Possibilité de tomber dans le coma

Lorsque la gangrène est prise en charge rapidement, l’amputation peut être évitée. En alliant la prise d’antibiotiques et une intervention chirurgicale visant à retirer les tissus nécrosés et à cesser la propagation, la maladie peut être enrayée sans trop de séquelles. Il n’existe aucun traitement préventif de la gangrène, mais généralement, de bonnes mesures d’hygiène et de désinfection des plaies permettent de prévenir la maladie.